En tant que parents, vous pouvez être amenés à vous questionner par rapport au développement de votre enfant, à vous inquiétez pour lui par rapport à des problématiques variées :

• Troubles du sommeil (difficultés d'endormissement, réveils nocturnes, cauchemars réactionnels ou non à un événement extérieur),
• Troubles de l'alimentation (comportements inadaptés face à la nourriture, tri sélectif limitant la diversification alimentaire, refus ou restriction alimentaire, jeux avec la nourriture, vomissements ou angoisses de vomissements, enfant insatiable). Ces difficultés sont persistantes et vous craignez qu'elles mettent en danger la santé physique de votre enfant.
• Troubles de l'acquisition de la propreté (énurésie diurne et/ou nocturne, encoprésie). Votre enfant rencontre des difficultés pour contenir ses urines ou ses selles malgré de nombreuses méthodes tentées soldées par un échec. " Ces accidents " ont des conséquences sur ses relations interpersonnelles, sur sa confiance en soi, l'empêchant même d'envisager un voyage scolaire ou une nuit chez un camarade ou dans la famille, de peur de partir avec une couche et appréhendé d'être critiqué de " bébé ".
• Troubles du comportement (comportements d'opposition, d'agressivité voire de violence, tendance à l'inhibition, timidité ou colères excessives, tendances régressives, difficulté à accepter de grandir).
• Plaintes psycho-somatiques : votre enfant se plaint de douleurs organiques non expliquées par le corps médical (maux de tête, de ventre, douleurs motrices...). Il est alors important de proposer à votre enfant un espace d'écoute et de parole afin de le soutenir face à ces douleurs répétées qui l’inquiète et de comprendre avec lui le sens de ses maux pour les transformer en mots et interrompre ses douleurs corporelles.
• Stress, angoisses (en journée, peurs à l'endormissement, de la solitude ou de l'isolement, angoisses à la séparation parentale au moment du coucher, à l'école, en famille...), troubles anxieux (comme par exemple la peur de sa propre mort ou celle de ses proches, peur de l'imprévu, du changement comme d'un déménagement ou d'une école, peur des voleurs, du kidnapping, de la nuit, du noir, des fantômes ou des monstres...).
• Difficulté de gestion ou de régulation émotionnelle,
• Troubles déficitaires de l'attention avec ou sans hyperactivité, hypersensibilité émotionnelle,
• Retrait social, isolement relationnel, troubles dans la relation aux autres (difficulté à être dans un groupe ou établir des relations adaptées avec son entourage, difficultés pour entrer en relation ou se situer vis à vis des enfants ou des adultes), troubles du spectre autistique.
• Confiance en soi et estime de soi fragilisées,
• Handicap intellectuel, psychomoteur, ...
• Suite à des événements de vie douloureux (deuils et/ou maladies dans la famille, agressions physiques et/ou abus sexuels, morsures, accident de la route, incendie, cambriolage...). Certains enfants peuvent avoir besoin de livrer leur histoire traumatique afin de la travailler émotionnellement.
• Accompagnement de la fratrie : relations fraternelles conflictuelles, voire violentes nécessitant un apaisement. Lorsqu'une problématique est envahissante, les liens fratrie sont souvent oubliés. Or, l'impact peut être majeur et passé sous silence.
  Souvent, les enfants m'appellent " Docteur des émotions ou des soucis ", ce qui leur permet de se représenter plus facilement la fonction de Psychologue et de les apaiser rapidement par rapport à la profession médicale souvent appréhendée. Formée depuis 2009 à la Thérapie d’Échange et de Développement (TED), j'utilise le jeu comme médiateur thérapeutique afin d'évaluer l'état psychique de l'enfant et adapter mes interventions à sa ou ses problématiques qui ont motivé la venue parentale.